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Bonsoir et bienvenue sur RVR dans ce nouvel épisode de ça n’intéresse que nous, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.
Aujourd’hui on continue notre balade jazzy dans des confins stellaires beaucoup plus romancés, bleus comme la note et lumineux que sombres, froids et réalistes. aujourd’hui deuxième chronique sur Yuji Ohno et sa bande son la plus stylée : son travail sur la série de 1978 Capitaine Future alias Capitaine Flam.
Si la première chronique sur ce personnage mythique de l’enfance de nombre d’entre nous se proposait d’être un premier pas vers la description de mondes étranges, voire chelous, ce second épisode consacré… ne bouleversera pas absolument ce schéma, tant la musique de Yuji Ohno pour Captain Future est avant tout apaisée, propice à la balade, l’exploration.
Mais bon quand même hein, ouuuh attention, ya de la bagarre et du suspense dans Captain Flam, et la bande originale propose les pistes musicales en conséquence… tout en ne réussissant jamais à se départir d’une nonchalance évidente.
Il en est de même pour la mélancolie, elle aussi passera par des filtres qui, à l’instar de ce qu’on peut par exemple écouter dans la série Space Adventure Cobra, dont Yuji Ohno signera la musique du générique, donneront, même aux moments extrêmes de ces bandes originales, des teintes séduisantes et sensuelles.
Un écho heureux manifestement, de l’entente cordiale entre Yuji Ohno et Kentaro Haneda sur la série Cobra, comme le numéro 16 de la revue Otomo consacré au mythique personnage nous le laisse à penser, une façon de composer qui imprègne donc complètement les partitions de Yuji Ohno sur Capitaine Flam.
Capitaine Flam, pour aller vers une certaine réflexion, c’est assurément un futur stellaire qui tient plus de Star Trek que de toute autre proposition fictionnelle d’envergure : plus d’exploration, de compréhension, de regard tourné vers l’espace infini pour tenter d’en résoudre les mystères, moins de sombres menaces, d’immenses conflits galactiques.
Du moins c’est ce que laisse à penser le déroulement de ces pistes incroyablement suaves, confortables et séduisantes quel que soit le propos souligné par l’une ou l’autre dans la série, et qui trouvent un certain aboutissement avec Tooi uchuu no hate made, jusqu’au bout de l’univers… un morceau superbe, tout rond, tout beau, sonnant comme un générique de fin aux aventures du formidable capitaine, si ce n’est la petite pirouette de bout de piste , une de ces innombrables variantes du thème du générique, qui appelle à un nouveau départ…
C’était la planante Jusqu’au bout de L’Univers… une composition de Yuji Ohno pour la bande originale de la série de 1978, Captain Future alias Capitaine Flam avec Tomoharu Katsumata à la réalisation. Il reste encore quelques cartouches au héros galactique soit dit en passant, qui trouveront bien une place à se faire dans telle ou telle chronique thématique de CNIQN.
Voilà pour ce deuxième voyage autour de la musique séduisante et jazzy de Yuji Ohno. il me reste à remercier Philippe à la technique, Léa et Alexiel Bibine pour les extraits sonores, l’ami Teddy pour les traductions, ainsi que le magazine Animeland pour son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes.
Et maintenant loin des confins éthérés de Capitaine Flam, revoilà les larrons incontrôlables qui se sont chargés du doublage de la série Ken le Survivant, et ce lien très fort avec la chronique d’aujourd’hui en la personne de l’immense Philippe Ogouz, qui se chargea entre autres du doublage du Capitaine Flam, comme de celui de Ken, héritier de la grande ourse…