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Giant Robo 8

Lecteur audio

Bonsoir et bienvenue dans cet épisode de ça n’intéresse que nous sur RVR, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.

Aujourd’hui, huitième des désormais dix…et peut être onze chroniques sur la musique que Masamichi Amano a composé pour une série aussi monumentale qu’exceptionnelle : Giant Robo, avec un deuxième épisode de CNIQN sur la musique du cinquième épisode de la série.

Deuxième épisode de CNIQN sur le cinquième de Giant Robo car, vous l’avez compris, celui-ci est riche, dense, et il n’y avait aucune raison de se priver du plaisir de l’étendre sur deux chroniques, les morceaux notables y étant légion.

Dans le premier épisode consacré à la bande originale du cinquième épisode de Giant Robo, on se noyait dans les couleurs hivernales de partitions qui la faisaient passer d’un péril épique et flamboyant à quelque chose de toujours très fourni musicalement, mais bien plus sombre et mélancolique dans le ton.

Dans cet épisode on va s’attarder sur la transition musicale entre le cinquième et le sixième épisode de Giant Robo, théâtre des rebonds paroxysmique de l’intrigue avant les dénouements finaux, et le retour d’impressions déjà évoquées en ces épisodes sur cette série formidable : les croisements entre progrès technologique et devenir humain, tout ça en toute subjectivité et considérations personnelles.

Tout d’abord, ça y est, les forces de justice ont plus ou moins fini de creuser dans Giant Robo, l’heure est de nouveau à la lutte et à la sortie du trou…

comme dans cette piste généreuse nous accompagnant depuis un petit moment dans cette chronique, où de multiples moments mouvementés s’enchaînent jusqu’au rappel d’un des thèmes graves initiés par ce cinquième épisode.

 

comme dans les quelques mignardises suivantes, habillant des moments divers et variés, emprunts d’amertume et/ou de ténacité.

On l’évoquait dans la chronique précédente, l’épisode cinq est aussi l’occasion de découvrir une nouvelle variation de una furtiva lagrima, le tube de 1832 de Gaetano Donizetti pour son Elisire d’Amore, variation complètement ouverte à des seaux de drame et de tristesse, au mépris de toute timidité et bienséance.

Et donc, la musique de l’épisode 5 de Giant Robo, c’est le retour d’impressions qui vont au delà des considérations scénaristiques en cours, quelque chose qui entre les changements de rythme, le choix des instruments, la place des chœurs, constitue une bande son idéale aux grandes questions à se poser sur l’humain, la machine, ce qui nous lie, entre promesses de futurs radieux et menaces apocalyptiques ; Shinjitsu no Bashtarlle, le vrai Bashtarlle, un de ces bijoux uniques que Masamichi Amano a disséminé dans la bande originale de Giant Robo, tels des repères autour desquels s’articule son œuvre, et que vous allez bien sûr devoir endurer en intégralité.

L’unique et multiple Shinjitsu no Bashtarlle, une riche composition de Masamichi Amano pour le cinquième épisode de la série de 1992 Giant Robo, avec à la réalisation, Yasuhiro Imagawa.

Voilà, pour cette huitième chronique consacrée aux musiques colossales de la gigantesque série Giant Robo version 1992.

Il me reste à remercier Philippe à la technique, Léa et Alexiel Bibine pour les extraits sonores, l’ami Teddy pour les traductions, ainsi que le magazine Animeland pour son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes, à bientôt !

Pour écouter la chronique initiale sur RVR, cliquez ici.

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