Au moment où s’écrivent ces lignes, se profile doucement la moitié de ce dont je parlais sur le blog, dans le fatras de la S.N.korp, Annexes et Archives : Une grande histoire qui lierait idées, thèmes, personnages de cet univers en un tout cohérent…
Si dans les textes et intentions le bazar n’est pas définitif ni même parfois montrable, je profiterai de mon espace celledevisonesque pour en souligner quelques aspects incongrus, incompréhensibles et autres « in-quelque-chose… » au fur et à mesure des planches que j’importerais par ici ; un peu comme l’auteur qui m’a donné envie de faire ce genre de complément sur une bédé (et à une échelle de qualité et de précision moindre que lui, évidemment) : Ce gros balèze tueur d’Alan Moore et son From Hell colossal bien sûr !
Parlons références donc, en particulier de celles déjà présentes dans le titre, la « S.N.korp »…
Déjà est-ce que ça fait un bon titre? A l’écoute des prononciations que j’en ai eu (Euuh…euuuh la Sneukorp? La Chngnagna? tzetDEPDUH?) pas si sur, mais le mal est maintenant fait et la dénomination définitive de l’entreprise arctique trouvée : Santaï Nikolaï Korporation. ( Santaï, mot-valise constitué du « Santa » de « Santa klaus » et de « Sentaï », les escadrons héroïques japonais tels les Biomen ou les Powers Rangers, et Nikolaï version russe du Nicholas de Saint Nicholas).
Ensuite et les connaisseurs de jeux de combats 2d ne s’y tromperont pas, « S.N.korp » fait avant tout référence à l’éditeur mythique de jeux vidéos Shin Nihon Kikaku Corporation connu mondialement sous le nom d’ « SNK ».
A la question « bé mais pourquoi? » je répondrais…plutôt SNK que Capcom, Plutôt Sega que Nintendo, Végéta que Songoku… Plutôt l’outsider que la valeur sûre en fait, une grande partie de mon enfance et adolescence s’est nourrie de ces innombrables petites guerres de marques et médias divers (Consoles de jeux, rivaux de dessin animé, baskets, supercars, musiciens…Choisis ton camps camarade!) et j’ai souvent suivi les suiveurs et les perdants magnifiques de cette concurrence acharnée ; peut être séduit par leurs émanations de côté obscur comme par la beauté chronique de leur réinterprétation des domaines développés par leurs précurseurs. J’aimerais y voir aussi une méfiance toute Léonienne vis à vis des vainqueurs et des N°1 de l’Histoire mais pas sûr que ça aille jusque là…
Cacom/Snk copyright
Du coup, à la raison qui soulignait la stérilité de nombre de ces conflits de récrée, je préférais de loin le céder à l’enivrant besoin de m’identifier à tel ou tel camps…Et même si la raison a progressé depuis, repartir dans des débats du genre « Pfff dis c’que tu veux c’est Sega qui défonce tout » est toujours source de grand bonheur! Comme dirait Jacques brel « Jojo parle de Voltaire et Pierre de Casanova et moi, moi, moi qui suis resté le plus fier, moi, moi, je parle encore de moi ♪♫ » !
Au final, avec le temps ce phénomène a empiré, muté, dégénéré; tant que cela ne nuit pas au récit, je truffe toutes mes bédés de références obscures, de non-plus deuxièmes mais septièmes ou treizièmes couteaux de domaines différents et variés!
Vous en aurez un aperçu assez complet dans les pages qui suivront, bon courage et merci de me supporter jusqu’au bout!
Pour lire:
Pour feuilleter aléatoirement