Comme décrit au fil des pages suivantes, la S.N.korp est devenu avec le temps le monde cohérent dans lequel ont fini par baigner plusieurs des histoires courtes et moins courtes que j’ai dessiné pour notre fanzine Onabok…
Depuis mai 2013 cette affaire est surtout devenu un album de 100 pages en couleurs 100% artisanal, intégralement crée en garage, regroupant les histoires qui suivent plus d’autres inédites, joie, joie pour 12€ seulement!
Les références dans ce fatras étant aussi nombreuses qu’obscures, la plupart sont décortiquées ci-dessous !
A la base, tout ce qui tourne autour de la S.n.korp constitue l’autre versant de ce que je fait habituellement en bédé.
Si j’ai crée des bédés telles que Gash la rage, La Nuit a des Dents et Gutt, c’est avant tout en réaction avec ce que j’ai lu ou vu dans tel ou tel genre, heroic fantasy, zombie movie, etc… L’envie de reprendre des choses qui m’ont plu ou déplu dans ces univers là est la principale raison à l’existence de mes œuvres.
Concernant la S.N.korp c’est très différent puisque je suis toujours parti de rien ou presque pour réaliser les différentes histoires courtes formant ce bazar étrange, il s’agit en fait d’une décontraction violente en réponse à la rigueur certaine que me demandent les autres bédés, par conséquent c’est ici que vous trouverez les histoires les plus pinées qu’il m’ait été donné de dessiner…
Hélas et néanmoins, le nombre d’histoires courtes s’enchainant, je n’ai pu résister à donner au tout une certaine cohérence qui atteindra son point d’orgue dans l’histoire générale traitant de cette brave bande de farfelus… Ne devrais-je pas plutôt devenir définitivement fou et sauver ce monde de la logique? L’idée est à creuser!
Le Projet
En 7 planches, la première histoire se déroulant dans le monde de la Snkorp, intégralement redessinée depuis son passage dans le fanzine Onabok. Il s’agit pour l’instant de l’histoire centrale sur cet univers, car nous y découvrons l’élite des administrateurs…
Bienvenue sur Canal Abscons
Un hommage déguisé et trop court à France Musique…
33 Fois Ninja
Pour lire:
Pour feuilleter aléatoirement:
A savoir que Zento, mon brave ninja bien curieux de tout, traine dans mes cartons en version plus sérieuse depuis un bout de temps, il a un rival, il évolue dans un monde réaliste, il leur arrive pleins d’aventures, tout au long de 3000 pages qui ne sont pas près de sortir…
Trente Trois Fois Ninja, titre provisoire ou pas, né du fait que…l’on peut lire 33 fois le mot « Ninja » dans cette histoire huhu…
Attention spoiler:
Les films de fesse; que nous vaut donc ce curieux sujet de quête pour un Ninja aussi émérite? L’idée vient en réaction aux échecs archi-répétés de toute une flopée de célèbres gamins de la bédé à vouloir s’abandonner à leurs premiers émois érotiques; que ce soit le Petit Spirou avec son intouchable « Frou Frou Magazine », ou encore Titeuf et son inaccessible Nadia.
Guidés, j’ose le penser, par l’Écriture Sacrée commandant que De Maesmaker ne signera JAMAIS les contrats (auquel cas toute la magie des gags liés à ce pan des inégalables aventures de Gaston se volatiliserait), nombre d’auteurs prennent ainsi un malin plaisir à mettre en déroute leurs héros en herbe lorsque ceux-ci cherchent à s’acoquiner; que Spirou et Vertignasse tentent le moindre plan dans l’optique de se faufiler dans le vieux cinéma olé-olé et tout se liguera contre eux pour faire échouer leur tentative d’une manière ou d’une autre; si les maladresses de Titeuf lui permettront un contact un peu plus réel avec le sexe opposé, une baffe à la juste hauteur de son ignorance viendra lui rappeler les lois de ce côté du Monde.
Je me suis alors permis le souvenir de quelques unes de mes échappées similaires au cours de mon enfance, me rappelant avoir réussi là où tant de mes confrère de papier avaient échoués… Ne sommes nous pas nombreux ainsi, à nous être comme par hasard retrouvés trainant un Dimanche soir devant M6 alors que Culture Pub était sur le point de s’achever?
Aussi ne pouvais-je m’empêcher de penser: Certains ont pu continuer l’aventure, je suis personnellement capable de raconter ce qu’il se passe quand on vainc ce mur des bonnes mœurs que les petits fripons de la bédé ne franchiront jamais, donc pourquoi ne pas le raconter en bédé? N’y a t’il vraiment rien à exprimer lorsque l’on réussi ce genre de périple?
Alors sans crier gare, les mots « Tout ça pour ça » vienne me heurter comme une réponse imprécise à la question…Et je me remémore ces longues attentes d’un Nirvana de filles plastiquement modifiées désireuses et désirées, longues attentes auxquelles M6 répondait…par d’obscurs films érotiques italiens des années 70 tout gris tout moche tout nuls, avec moins de contenu explicite que dans un bon film de Verhoeven!
Et là enfin un prétexte à une nouvelle histoire absurde dans l’univers de la Snkorp, qui me permet au passage un clin d’oeil à tous les sales petits pervers de la bédé dont les mésaventures m’ont tant amusé, qui justifie aussi le saupoudrage de quelques éléments pseudo-autobiographiques sur le périple mouvementé de mon Ninja, une mixture aux multiples ingrédients comme j’aime en faire…Moralité les quêtes de la quéquette peuvent permettre de chouettes aventures…mais les films érotiques de la 6 ça reste de la grosse merde!
Dans l’Eau
Constante pas forcément originale mais parfois intéressante, l’explication de la bande dessinée en bande dessinée a été pratiquée par nombre d’auteurs (Scott McCloud et son magistral « L’Art Invisible », s’il ne fallait en citer qu’un). Pour ma part voici quelques années que j’avais commencé à élaborer une courte bizarrerie sur ce thème, en toute modestie, destinée aux glorieuses pages de notre fanzine Onabok.
La voici enfin finie, bonne lecture…et bon courage!
Pour lire:
Pour feuilleter aléatoirement
[…] y’a 6 mois mais faisons comme si c’était hier…Affaire à suivre dans sa page dédié ) Publié dans Non […]