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CNIQN Autour de Leiji Matsumoto 4 : Hirao, Tanaka, The Alfee & Galaxy Express 999

Pour écouter la chronique, cliquez ici.

Bonsoir et bienvenue dans cet épisode de ça n’intéresse que nous sur RVR, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.

Aujourd’hui, quatrième volet de nos épisodes consacrées au formidable monde musical entourant le créateur de Manga et réalisateur Leiji Matsumoto (qui nous a quitté en février dernier à l’âge de 85 ans), tout au long des dessins animés d’exception qu’il a contribué à créer.

Au sommaire, le second des deux épisodes consacrés à une plongée dans une œuvre pivot de Matsumoto avec Galaxy Express 999, une série créée en 1978, suivie d’épisodes spéciaux destinés à la télévision, et de plusieurs flims en 1979, 1981 puis en 1998, qui auront marqués durablement le paysage audiovisuel nippon de la fin du XXème siècle. Après avoir évoqué le travail formidable de Nozomi Aoki, formidable taulier musical de l’ensemble de la série puis du premier film, et Osamu Shoji, l’incroyable météor qui s’est chargé de la bande son du film de 1981. il est temps de finir le voyage, en compagnie de Masaaki Irao, et de Kohei Tanaka.

Au tour donc de Masaaki Irao, né en 1937, décédé en 2017 à 79 ans. Moins connu dans l’hexagone que ses comparses, il fut une figure très importante du Rock’n Roll au Japon. Concernant la composition de film et dessin animé, sa participation la plus connue à l’édifice est sûrement le thème Flower Of Carnage chanté par Meiko Kaji, superbe partition trouvable dans la bande son du film Kill Bill 1 de Quentin Tarantino, dont le talent de trouveur de trésors sonores n’est plus à démontrer.

Masaaki Hirao a signé de la musique instrumentale sur Galaxy Express 999, mais surtout quelques unes des chansons les plus emblématiques de la franchise, nous reviendrons plus longuement sur lui lors d’un épisode tournant autour de l’animé Blue Noah dont il a écrit la musique en compagnie de Hiroshi Miyagawa, figure autour de laquelle nous nous sommes bienheureusement attardé lors de la première émission. En attendant, vous écoutez la participation de Hirao dans l’univers de Leiji Matsumoto avec cette version instrumentale du générique Hymn to a distant mother, dont la mélancolie trouve à merveille un écho dans la poésie lugubre que peut parfois dégager Galaxy Express 999.

Enfin, finissons ce volet consacré au voyage du Galaxy Express 999 à travers l’espace avec le dernier film qui lui est consacré, Galaxy Express 999 Eternal Fantasy, sorti en 1998. Comme 17 ans séparent l’essentiel de la franchise de ce film, le style comme l’époque ont changé. Du reste Kohei Tanaka, compositeur né en 1957, bien connu pour son travail entre autres pour les deux séries Gunbuster du studio Gainax, nous livre une partition digne de l’emblématique locomotive dont vous pouvez écouter une illustration sonore avec la piste Good-bye last passenger (qui devrait séduire tous ceux qui, comme nous, ne se sont jamais remis de la claque Gunbuster).

Puis, comme Galaxy Express 999 c’est aussi une histoire de chansons générique marquantes, on finira comme on a commencé, avec un générique, le très généreux Brave Love par le groupe The Alfee, une introduction complète au phénomène très japonais visual rock et le thème principal du film Galaxy Express 999 Eternal Fantasy.

Ce festival d’exubérances gothiques et poétiques, c’était le monumental thème principal du film Galaxy Express 999 Eternal Fantasy, Brave Love, par le groupe de visual rock japonais the Alfee.

Voilà pour cette quatrième incursion dans l’aspect sonore du monde foisonnant de Leiji Matsumoto, il me reste à remercier Philippe sans qui cette chronique ne serait pas, LNA Zaroff et Alexiel Bibine pour les extraits sonores ainsi que le magazine Animeland pour la création de son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes.

Et comme dirait maintenant le mythique Jean Topart à la fin de chaque épisode des Cités d’Or : Au revoir, à bientôt.

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