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CNIQN Autour de Leiji Matsumoto 3 : Nozomi Aoki, Osamu Shoji & Galaxy Express 999

Pour écouter la chronique, cliquez ici.

Bonsoir et bienvenue sur RVR dans ce nouvel épisode de ça n’intéresse que nous, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.

Aujourd’hui, troisième volet de nos épisodes consacrées au formidable monde musical entourant le créateur de Manga et réalisateur Leiji Matsumoto (qui nous a quitté en février dernier à l’âge de 85 ans), tout au long des dessins animés d’exception qu’il a contribué à créer.

Au sommaire, Pendant que Vous survolez The Galaxy Express 999, un des génériques emblématiques de la série que nous évoquerons aujourd’hui par le groupe japonais Godiego, voici le premier de deux épisodes consacrés à une plongée dans une œuvre pivot de Matsumoto, Galaxy Express 999 donc, une série créée en 1978, suivie d’épisodes spéciaux destinés à la télévision, et de plusieurs flims en 1979, 1981 puis en 1998, qui auront marqués durablement le paysage audiovisuel nippon de la fin du XXème siècle.

En ce qui nous concerne, à savoir la bande-son sur laquelle reposent les aventures des deux protagonistes principaux, Tetsuro et Maetel, Galaxy Express 999 suit le chemin d’exception tracé par les œuvres précédemment citées dans l’émission quant à la qualité de la musique, avec pas moins de quatre compositeurs formidables qui se sont partagés le travail : Nozomi Aoki qui a signé la composition de l’ensemble de la série puis du premier film, Masaaki Irao qui a apporté une contribution instrumentale et la composition de génériques durant cette période, Osamu Shoji qui s’est chargé de celle du film de 1981 et Kohei Tanaka qui a composé la musique du film de 1998. Alors maintenant, munissez-vous d’un titre de transport valide, ou bien de votre carte ourà à destination du vide infini, le train entame son décollage, sur le thème d’ouverture instrumental de la série, composé par Nozomi Aoki.

Nozomi Aoki, à l’instar de Seiji Yokoyama ama que nous évoquions dans l’émission précédente, on connaît assez bien son travail dans nos contrées, puisque c’est lui qui signe la bande son de la série Hokuto no Ken, Ken le Survivant par chez nous.

Le japonais a fêté ses 92 ans le 2 mars dernier et fait partie des grands noms des compositeurs de musique de dessins animés nippons avec, comme ses consoeurs et confrères, cette capacité à pouvoir accompagner avec brio voire sublimer les facettes très diverses d’une œuvre riche et diverse telle que Galaxy Express 999.

Un trait dans lequel il s’illustre particulièrement, qu’il partage avec nombre de collègues de sa génération, et sur lequel nous reviendrons lors d’émissions qui lui seront plus précisément dédiées, c’est cette facilité avec laquelle il fait passer un orchestre du classique à quelque chose de très groovy, tout en conservant l’essentiel des instruments d’un orchestre traditionnel.

Son style généreux se reconnaît particulièrement dans les moments d’emphase, dans l’évocation du merveilleux et de l’aventure, ainsi que dans les moments de suspense, de tension et d’action. Du suspense, de la tension, de l’action version Aoki, vous en écoutez un petit florilège avec la piste en cours, Mechanized Urban People.

Le compositeur suivant, Osamu Shoji, né en 1932, décédé en 2018, qui a crée la musique du film de 1981 Sayonara Galaxy Express 999 a livré là un travail aussi précieux que rare, puisque, concernant la composition, sa discographie est plus restreinte que nombre de ses consoeurs et confrères.

Il n’empêche, et j’espère que ça s’écoute notamment dans At the Castle, cette piste en fond, les torrents de moments immenses que vont traverser les personnages dans le film seront l’occasion pour le compositeur de montrer toute l’étendue de son talent.

A peu près aussi généreux que son compatriote Hiroshi Miyagawa, que nous évoquions dans l’épisode inaugural de CNIQN, Osamu Shoji réussit à apporter en plus de la démesure une dimension intime, touchante, qui convient parfaitement aux extrêmes rencontrés dans Galaxy Express 999. En voici une illustration sonore avec la sans limite Réunion, une piste parmi les plus belles qu’il nous ait été donné d’entendre dans le genre, et que nous vous laisserons endurer en intégralité.

Réunion une composition d’Osamu Shoji, pour le film animé de 1981 Sayonara Galaxy Express 999, réalisée par Rintaro.

Voilà pour cette troisième incursion dans l’aspect sonore du monde foisonnant de Leiji Matsumoto, il me reste à remercier Philippe pour le pied à l’étrier, LNA Zaroff et Alexiel Bibine pour les extraits sonores ainsi que le magazine Animeland pour la création de son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes.

Et comme dirait maintenant le mythique Jean Topart à la fin de chaque épisode des Cités d’Or : Au revoir, à bientôt…

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